Apprendre à ralentir

Ceux qui me connaissent le savent : je n'arrête jamais. Ma fille dit toujours que quand je ne travaille pas, je travaille quand même. Je suis incapable de ne rien faire. Pourtant, cette semaine, je n'ai pas le choix : mon dos m'a lâché, encore une fois. Diagnostic : une petite hernie, de l'arthrose facétaire, et un nerf sciatique coincé. À part accoucher, je ne crois pas qu'il y ait une douleur pire que celle-là. Ça fait vachement mal. La cerise sur le sundae, c'est que je suis en arrêt de travail pour deux semaines, et que je dois rester tranquille, sauf pour aller chez le chiro et faire de la physio. Et là, mon hamster capote. Il voit la poussière qui s'accumule, la fin d'étape scolaire qui arrive, la préparation du terrain pour l'hiver qui n'est pas terminée, la fête de ma fille qui arrive à grands pas... et je n'y peux rien. Je dois accepter que, même si je suis à l'arrêt, la vie continue, et je dois me concentrer sur le moment présent. Et ça, c'est très difficile. 

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Apprendre à ralentir

Ceux qui me connaissent le savent : je n'arrête jamais. Ma fille dit toujours que quand je ne travaille pas, je travaille quand même. Je suis incapable de ne rien faire. Pourtant, cette semaine, je n'ai pas le choix : mon dos m'a lâché, encore une fois. Diagnostic : une petite hernie, de l'arthrose facétaire, et un nerf sciatique coincé. À part accoucher, je ne crois pas qu'il y ait une douleur pire que celle-là. Ça fait vachement mal. La cerise sur le sundae, c'est que je suis en arrêt de travail pour deux semaines, et que je dois rester tranquille, sauf pour aller chez le chiro et faire de la physio. Et là, mon hamster capote. Il voit la poussière qui s'accumule, la fin d'étape scolaire qui arrive, la préparation du terrain pour l'hiver qui n'est pas terminée, la fête de ma fille qui arrive à grands pas... et je n'y peux rien. Je dois accepter que, même si je suis à l'arrêt, la vie continue, et je dois me concentrer sur le moment présent. Et ça, c'est très difficile. 

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